Cathédrale Notre Dame de Grâce - Cambrai (Nord - Hauts de France) |
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Comme la ville d'Arras, Cambrai avait, sous l'Ancien Régime, une superbe cathédrale. Elle était surnommée «la merveille des Pays-Bas». On y trouvait aussi deux églises abbatiales : celle de Saint-Aubert et celle du Saint-Sépulcre. L'abbaye du Saint-Sépulcre, que fit construire saint Liébert, remonte au XIe siècle. Son église, plusieurs fois rebâtie, connut une transformation radicale à la fin du XVIIe siècle : on reconstruisit tout sauf le clocher. En style classique. À la Révolution, avec la Constitution civile du Clergé de 1790, Cambrai eut droit à trois paroisses : la cathédrale, Saint-Aubert et l'église abbatiale du Saint-Sépulcre qui devint église constitutionnelle. Deux ans plus tard, les paroisses sont supprimées. L'abbatiale sert alors de dépôt de grains et de gerbes, puis elle est dédiée au culte de la déesse Raison. Du haut de sa chaire, le révolutionnaire d'Arras, Joseph Lebon, y tiendra des discours enflammés. Sous le Consulat et l'Empire, de la cathédrale il ne reste qu'un clocher, qui s'écroulera en 1809. En 1802, l'église abbatiale est choisie comme nouvelle cathédrale par l'évêque Belmas, qui y fut très actif pendant quarante ans. L'autre église est Saint-Aubert-Saint-Géry. En 1859, un terrible incendie ravage l'édifice. L'essentiel des œuvres d'art est sauvé (dont les fameuses grisailles du XVIIIème siècle peintes par l'artiste anversois Martin Geeraerts). Le bâtiment, très endommagé, sera restauré et agrandi. Le clocher haut de 65 mètres est achevé en 1876. En 1896, la cathédrale est élevée au rang de basilique mineure par le pape Léon XIII. A l'automne 1918, lors de la dernière offensive alliée, la voûte de la croisée est détruite par les bombes, ainsi que tous les vitraux sauf un. L'édifice restauré ne subira pas de dommages notables lors de la deuxième guerre mondiale. 11 août 2019 |