Chapelle, lit et croix de Saint Idunet - Pluzunet |
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Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Chapelle Saint Idunet - Pluzunet Lit de Saint Idunet - Pluzunet Lit de Saint Idunet - Pluzunet Lit de Saint Idunet - Pluzunet Lit de Saint Idunet - Pluzunet Lit de Saint Idunet - Pluzunet Lit de Saint Idunet - Pluzunet Lit de Saint Idunet - Pluzunet Lit de Saint Idunet - Pluzunet |
La chapelle de Saint Idunet, ou Sant Izunbed en breton, se trouve en bordure de route de Saint Idunet dans le hameau de Saint Idunet, à mi-chemin entre Bégard et Pluzunet. Ce grand hameau qui comptait 39 habitants en 1982 possède cette chapelle primitivement dédiée au Saint dès 1369. Détruite pendant les guerres et notamment 'La révolution' de 1789, la chapelle actuelle remplace la précédente et a été totalement reconstruite en 1895. Au pignon, au-dessus de la porte d'entrée, on distingue un macaron qui porte des écrits dont la date de 1893. Encore appelé Ethbin, Saint Idunet fut un disciple de Saint Gwénolé. A proximité de cette chapelle, en empruntant un chemin qui part sur la gauche de la maison localisée juste derrière la chapelle, après environ quatre cent mètres, sur un talus, on peut voir le "lit et la croix de Saint Idunet " qui date du XVIème siècle. En réalité, c’est une simple auge surmontée d’une croix monolithe à hampe courte. Un usage très curieux ici, mérite d'être mentionné. Quand on amenait un enfant malade, on le plaçait d'abord dans le "lit de saint Idunet". On l'y maintenait de force, pendant tout le temps des prières. Puis, on lui fouettait les reins de quelques coups de genêt, ce qui avait pour vertu de lui renforcer la colonne vertébrale et de l'aider à marcher. Ensuite, on puisait de l'eau dans le creux de la main et on aspergeait trois fois le corps de l'enfant, en lui frictionnant les reins, et, en même temps, on répandait trois seaux d'eau sur le sol avec l'eau de la source sacrée pour terminer le rituel. Ce rite, qui associait les deux éléments primaires, l'eau et la terre est un symbole. Ces gestes avaient pour but d'augmenter l'action guérissante de la fontaine. |
A défaut de trouver la fontaine de dévotion, il est à noter la présence d'une croix de placître localisée dans l'enclos de la chapelle. Une description de cette croix est directement accessible à partir du lien que voici. 19 janvier 2020 |