Fontaine Rue du Bief / Rue René Lyot       Localisation géographique

Cette fontaine fait également partie des trois fontaines de ce type à Cerdon.

Le bassin de celle-ci, comme la précédente, est parfaitement circulaire et a un diamètre de 3 mètres.

Cette fontaine est coiffée d’un angelot portant un vase.

Fontaine place des terreaux       Localisation géographique

Cette fontaine fait partie des trois fontaines de ce type à Cerdon.

Contrairement aux deux précédentes, le bassin n'est pas circulaire mais hexagonal.

Fontaine au 19, rue de la Gumarde       Localisation géographique

Cette fontaine est dotée d’un bassin rectangulaire à ciel ouvert alimenté d’un filet d’eau provenant d’un bec verseur ancré dans une colonne en bronze surmontée d’une vasque comportant  des fleurs nichée dans cavité en ogive.

Des mosaïques, que voici , collées au mur à proximité mentionne la date de 1660. Serait-ce la date de construction de cette fontaine ?

Fontaine dite de la "barrique"       Localisation géographique

Elle se situe à l'intersection de la "Rue de la grand'côte", de la "Rue de Balme" et de la "Rue Pierre Auguste Chavant". Pierre Auguste Chavant ou Chavent, a été le donateur bienfaiteur de la Commune de Cerdon, à qui l'on doit les 19 fontaines du village. Une 20ème fontaine a été édifié en son honneur pour le jeu Fifrelin, maître de l'eau destiné aux familles.

Dix-neuf sont taillées dans la pierre et la 20ème façonnée en cuivre ne démérite pas et fait la renommée de la cuivrerie qui a réalisé cette œuvre d’art que voilà . Cette dernière se situe à la "Cuivrerie" de Cerdon dont voici sa situation géographique. C'est une ancienne fabrique d'articles de cuivre et maillefort aujourd'hui transformée en musée de découverte économique relatif au travail du cuivre.

Revenant à notre fontaine... Elle est dotée d’un bassin rectangulaire à ciel ouvert alimenté d’un filet d’eau provenant d’un bec verseur ancré dans un cul de barrique de décoration pour rappeler que Cerdon est un village qui donne son nom au renon de son vin pétillant rosé d'Appellation d'Origine Protégée.

Eglise Saint-Jean-Baptiste       Localisation géographique

L'église est sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. La paroisse de Cerdon est nommée pour la 1ère fois en l'an 1000 et relève du chapitre de la Cathédrale de Lyon.

En 1756, l'église est presque reconstruite complètement et agrandie de 15 pieds, soit 4,572 mètres.

Particularité : elle porte une date très moyenâgeuse 1103. Une autre dalle très ancienne est disposée sur le coté gauche du chœur. Elle porte des inscriptions en caractères gothiques mais on peut lire "Cerdon" sur un coté et sur l'autre, est gravé un poisson emblème des premiers chrétiens.

Une fresque permanente sur la congrégation des "Maristes" a été inaugurée le 2 octobre 2011.

Cimetière de Cerdon       Localisation géographique

Le cimetière communal jouxte l'église Saint Jean Baptiste. A proximité on distingue  un pressoir à raisin que voilà . Il repose entre l'église et le cimetière en toute quiétude.

Dans ce cimetière, on ne peut pas ignorer l'imposant mausolée pyramidale édifié selon son testament, en souvenir de Pierre Auguste CHAVANT est décédé en 1858.

En fait, la construction de ce mausolée ne s'est pas faite immédiatement à sa mort. IEn effet, ses héritiers ont intenté un procès contre la commune 50 ans après son décès pour obtenir le financement de la construction du monument.

Comme indiqué précédemment, pour mener a bien le financement, la commune, mise en demeure de réaliser cette prescription notariée, dû ouvrir une souscription municipale afin de recueillir les fonds nécessaires.

Vierge du mont  Carmier : bienfaitrice et gardienne de Cerdon       Localisation géographique

Bien visible du village, la statue se trouve au sommet du Mont Carmier. Elle surplombe Cerdon.

Elle a été érigée le 9 Août 1855 sur le Mont Carmier. A la suite de plusieurs apparitions de la vierge au Père Colin, fondateur de la famille religieuse des Maristes, qui habitait sur le Mont Carmier, et comme l'église était déjà bâtie sur cette montagne, tout le monde en conclut que la place de la vierge était sur le Mont Carmier.

Le 15 Août 1855, jour de la bénédiction de la statue, Carmier et Cerdon s'illuminèrent. Depuis, chaque soir, des dames et jeunes filles montent allumer les 5 "croisy" (lanternes). Ainsi tous les soirs la vierge de Cerdon s'illumine et veille sur les Cerdonnais.

Pèlerinage tous les 15 Août et illumination de la Vierge.

Et pour la petite histoire...

Le pape Pie IX, le 08 décembre 1854, proclamait l’immaculée conception de la vierge Marie. Il a décidé que 1855 serait l’année mariale, l’année de Marie.  Les paroissiens de Cerdon s’empressèrent de choisir ce Mont Carmiereu où s’élèverait la statue, le Mont Carmier.

Le 9 août 1855, 16 hommes reçurent la mission de porter la statue de pierre jusqu’à son socle. Une tâche titanesque, sachant que le mont culmine à 430 mètres et qu’il faut gravir près de 3 km sur des chemins de pierre, escarpés, pour y parvenir.

Chaque jour, quelles que soient les conditions climatiques, deux Cerdonnais gravissent le mont pour remplacer les bougies allumées la veille.

Complémentaire aux 5 bougies, un arceau lumineux est en fonction toutes les nuits, créant une auréole autour de la vierge.

A noter que la date du 08 décembre 1854 est gravée sur le socle de la statue en souvenir de la décision papale prise.

De jour, c’est un site touristique très fréquenté, d’autant plus qu’il offre un panorama exceptionnel sur la vallée, et que la tour Carmier ajoute un intérêt à la visite.

Des traditions ancestrales, l’Assomption reste la grande fête paroissiale du village. Aujourd’hui encore, les 15 août, une procession prend le chemin de la statue afin d’honorer Marie. Parallèlement, dans le village, sont illuminés des reposoirs illuminant une statue de la vierge.

Tour de Carmier       Localisation géographique

C'est l’un des plus vieux vestiges du moyen âge à Cerdon : la Tour féodale de Carmier, a été construite en 1260 par Humbert de Thoire et Villars.

Cette tour servait de guet pour les villages de Cerdon et La Balme.

Vers 1434, elle était décrite en mauvais état par les hommes du Duc de Savoie. Les Cerdonnais, n’ayant pas les moyens, refusèrent de la rebâtir. Par conséquent, pour veiller sur le village de Cerdon, ils allèrent monter la garde au château de Poncin.

Longtemps délaissée, une nouvelle aventure commence le 1er janvier 2012.

Pascal, Valérie et Arthur, se sont lancés à l’assaut du Mont Carmier à la recherche de la tour un bel après-midi hivernal.

Nos trois explorateurs ont débuté par le défrichage des lieux. Armés de coupe-coupe et outils en tout genre, ils ont fait place nette.

Un monticule a fait son apparition avec un pan de mur en pierre côté ouest.

Forts de ce premier indice, ils ont enlevé la terre le long des quatre côtés extérieurs laissant apparaître un restant de construction de 10,20 mètres par 14,50 mètres. Des murs de 1m50 à 1m80 d’épaisseur et une grande porte d’entrée côté village (1,70m) ont été dégagés. Le voile était enfin levé sur ce mystère et le mythe de la tour est devenu réalité. Quelque chose a bien eu lieu ici !

Pour permettre aux visiteurs d’admirer ces vestiges, l’extérieur est aménagé. Des escaliers en pierre sont créés et un « chemin de ronde » au pied des murs a vu le jour.

S’ouvre une vision à 360°: la Vierge dominant le village de Cerdon, au Sud, et les restants de la tour de Mérignat au loin, le rocher de Saint Alban, au Nord, où trônent les ruines d’une église datant du 11ème siècle, la tour de la Bâtie et la cascade de la Culaz à l’Est.

Les couleurs de Cerdon sont installées : un drapeau, à l'image du blason du village que voici , flotte fièrement depuis le 25 décembre 2014, au gré du vent, près du cairn (amas artificiel de pierres placé à dessein pour marquer un lieu particulier). Ce drapeau sert aussi de girouette pour les Cerdonnais.

Et la Tour de Carmier en vue aérienne rapprochée, ça donne ceci .

A noter qu'un Cerdonnais aurait donné une pierre taillée correspondant sûrement à une croisée d’ogives supportant une voûte et représentant la croix de Savoie. Celle-ci a été insérée dans l’un des murs de la tour. Elle ressemble à çà . Avis de recherche....

Dans le prolongement du plateau, les restes d’un château plus vieux reste à découvrir...

Vignoble de Cerdon

Le Cerdon, ou plus précisément le Bugey-Cerdon, est un vin mousseux rosé français produit dans le Bugey sur dix communes autour de Cerdon, dans le département de l'Ain.

Il s'agit d'une dénomination géographique au sein de l'Appellation d'Origine Contrôlée Bugey (AOC), qui a été promue Appellation d'Origine Contrôlée par l'INAO depuis le 28 mai 2009 puis Appellation d'Origine Protégée (AOP) sous l'influence de l'Union européenne.

Les vignes sont plantées à flanc de montagne, sur des coteaux escarpés exposés au Sud-Est, pouvant culminer à 300 mètres. Une dizaine de communes se répartissent un vignoble très morcelé, sur un total de 136,4 hectares : l'Abergement-de-Varey, Bohas-Meyriat-Rignat, Boyeux-Saint-Jérôme, Cerdon, Jujurieux, Mérignat, Poncin, Saint-Alban, Saint-Jean-le-Vieux, et Saint-Martin-du-Mont.

Le Poulsard, cépage rouge, et le Gamay, sont utilisés pour la confection du Cerdon. Ils donnent des vins pétillants rosés, d'une grande finesse, qui prennent en vieillissant une couleur pelure d'oignon et un parfum délicat.

Ce vin est fabriqué selon la méthode dite ancestrale. La fermentation est arrêtée par une étape de filtration, on obtient un vin effervescent, faiblement alcoolisé et dans lequel le raisin non fermenté apporte sucre et arômes.