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Miracles de Saint Corentin : Cathédrale-Basilique Saint Corentin - Quimper (Finistère)
A l'époque du roi Gradlon, Saint Corentin s'établit en ermite sur l'actuelle commune de Plomodiern pour se consacrer entièrement à la prière.
Le saint homme réalisa dès lors plusieurs miracles.
Un jour, Gradlon, le roi de Cornouaille s'en alla chasser avec sa troupe dans l'épaisse forêt qui recouvrait alors la plaine du Porzay.
Le roi d'y égara et trouva finalement, fourbu et affamé, l'ermitage de Corentin.
Celui-ci réussit le prodige de nourrir toute la troupe grâce à un seul petit poisson.
C'était le poisson dont il se nourrissait quotidiennement : chaque jour il ne prélevait qu'une tranche, puis replaçait le poisson qui dans l'eau aussitôt se reconstituait.
Le roi, ébloui par ce prodige, décida de donner son château près du confluent (Quimper) à Corentin et lui demanda de devenir le premier évêque de son royaume. |
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Une autre fois, affluèrent dans la
fontaine des anguilles imprévues, pour que Corentin puisse
recevoir décemment les évêques Melaine († 530) et Patern (†
entre 490 et 511) et la fontaine ce jour-là, aurait même
donné du vin !
Un autre miracle encore quand une
source jaillit près de l’ermitage d’un voisin âgé et perclus
qui avait mille peines à descendre chercher de l’eau.
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Saint Paul
Aurélien |
Reliques de
la Basilique
Saint Paul Aurélien - Saint Pol de Léon (Finistère)
L'autel et
le
reliquaire
Dans la deuxième chapelle du
transept Nord, un autel de style néogothique a été
construit en 1897 pour la translation des reliques de
saint Paul Aurélien.
L'autel abrite un reliquaire
d'orfèvrerie dessiné par le chanoine Abgrall et réalisé
par l'orfèvre Armand-Caillat, qui contient les reliques
du saint patron de la cathédrale.
Une statue du saint est posée sur
ce reliquaire.
L'ensemble n'est pas protégé au
titre des monuments historiques.
Une cérémonie grandiose
célèbre, les 4, 5 et 6 septembre 1897, la translation dans
une châsse en bronze doré des reliques conservées dans
la cathédrale :
- une épine de la
couronne du Christ,
-
le crâne, un os du bras
et un doigt de saint Pol Aurélien,
-
une omoplate et une
vertèbre de saint Hervé,
- une tête de fémur et
deux fragments d'os d'un certain saint Laurent, neveu de
saint Pol. |
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Les reliquaires de crânes
Un enfeu du
déambulatoire Nord abrite un ensemble funéraire surnommé
les « Étagères de la Nuit ».
Il s'agit d'un ensemble
de trente-cinq boîtes en bois, en forme de chapelles
surmontées d'une croix.
La face avant des boîtes
laisse voir leur contenu par une ouverture en forme de
trèfle ou de cœur.
Chaque boîte protège un
crâne, identifié par le nom et la date du décès.
Les plus anciens de ces
objets remontent au XVIème siècle.
L'ensemble est incomplet
du fait de deux vols successifs : en 1984, un crâne est
dérobé, et le voleur laisse la boîte vide. L'année
suivante, une boîte et un crâne sont volés
simultanément.
L'ensemble subsistant
est classé au titre des monuments historiques le 23
février 1987.
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Saint Sauveur |
Reliques de
la Basilique
Saint Sauveur - Dinan (Côtes d'Armor)
Le cénotaphe
de Du Guesclin
Le
sarcophage dit également cénotaphe, de Bertrand du
Guesclin et les gisants
Durant la
Révolution, l'église fut d’abord un Temple de l’Être
Suprême, puis finit par servir de grange à foin. Grâce à
la prudence des Dinannais, tout le mobilier et les
œuvres d’art furent cachés.
L’église fut rendue au culte en 1800.
En 1810,
l’urne de plomb contenant le cœur du connétable Du
Guesclin (qui est né au château de la Motte-Broons, tout
près de Dinan) fut transférée de la chapelle des
Jacobins de Dinan dans l’aile nord du transept, dans une
construction appelée : "Le cénotaphe de Du Guesclin".
Il est
composé d’une pierre tombale, protégeant le cœur, et
d’une urne de bronze gravée aux armoiries de Du
Guesclin.
Sur la
dalle est gravé le texte suivant : "Ci-gît le cœur de
messire Bertrand Du Guesclin, en son vivant connétable
de France, qui trépassa le treizième jour de Juillet de
l’an 1380, dont le corps repose avec ceux des Rois à
Saint Denis en France".
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ND de Bon Secours |
Reliques de
la Basilique
Notre Dame de Bon Secours - Guingamp (Côtes
d'Armor)
L’enfeu de
Roland de Coatgoureden (XIVème siècle)
Roland de
Coatgoureden, sénéchal du duc Charles de Blois, a joué
un rôle dans la bataille de succession de la Bretagne au
XIVe siècle.
Cependant,
on n'est pas vraiment certain que c'est bien lui qui est
enterré ici car ses reliques n’ont pas été ramenées.
En réalité,
il pourrait s’agir de son neveu ou d’un des membres de
sa famille.
En tous les
cas, nous voyons que Roland de Coatgoureden est mort au
combat car une épée est plantée au milieu et en bas.
A
ses pieds : un lion, symbole de courage et de force. |
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L'armoire à reliques ou aux
reliquaires
C'est une
armoire en bois à deux battants. Elle est située dans le
bas-côté Nord de la basilique.
Elles
comportent des vitres croisées par des tringles de fer
cerclées.
La partie
inférieure est ornée de nombreuses sculptures. Les
montants sont enrichis de figures en relief.
Un chapiteau
forme le fronton, lequel est couronné par une statuette.
Cette
armoire date du XVIIIème siècle.
Elle
contient des reliques et objets divers.
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ND de la
Délivrance |
Reliques de
la Basilique
Notre Dame de Délivrance - Quintin (Côtes
d'Armor)
La relique
de la ceinture
Depuis
le XIIIème siècle,
la basilique Notre Dame de la Délivrance de Quintin
conserve un trésor : une relique !
Une ceinture
de la Sainte Vierge Marie. Eh oui !
Ce fragment
de ceinture est un fin réseau de lin, à mailles
inégales, dont il ne reste qu’un bout d’environ 8 cm de
côté.
La relique porte les traces de l’incendie de 1600, mais
elle avait été déjà réduite par le don d’une partie à la
bienheureuse Françoise d’Amboise, épouse de Pierre II,
duc de Bretagne.
Cette
portion de la relique fut déposée à la cathédrale de
Nantes et, au moment de la révolution, elle fut
transférée à l’église d’Ancenis.
Plusieurs fois sauvée du vol, épargnée par l’incendie de
1600, la relique de la ceinture a failli être victime de
l’excès de dévotion des chrétiens. Au moment des
naissances, certaines familles avaient le privilège
d’emporter quelquefois fort loin, la relique de la
Ceinture.
Les uns et les autres n’hésitaient pas à conserver un
fil ou même un fragment du tissu.
Devant le
risque de voir détruite, peu à peu, la relique, le roi
Louis XIII, à la demande de l’évêque de Saint Brieuc,
écrivit au Sénéchal du Goëlo pour ordonner que,
désormais, la ceinture ne puisse être confiée à des
particuliers. On peut d'ailleurs voir le texte de
l’ordonnance royale dans un cadre près de l’autel de
Notre Dame de la Délivrance dont voici une image
ici.
En
complément, voici un texte qui rappelle comment le
fragment de ceinture est arrivé à Quintin : c'est
ici.
Et puis,
comme un cadeau n'arrive pas seul, voici deux
témoignages récents : Le 1er
ici, le 2ème
là. |
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Le reliquaire
Conservée d’abord dans un coffre et enveloppée de
plusieurs linges précieux, la Ceinture
fut déposée, plus tard, dans un reliquaire d’argent.
Le
reliquaire
fut volé par les soldats du duc de Mercœur pendant les
guerres de la Ligue, à la fin du XVIème
siècle.
Pendant plusieurs années, la relique fut confiée à un
modeste reliquaire de bois.
Au moment de la
reconnaissance du miracle, après l’incendie de 1600, un
nouveau reliquaire d’argent fut offert, mais il sera
confisqué lui aussi quand l’église fut profanée en 1790.
Après
la tourmente révolutionnaire, une copie du reliquaire
volé reçut la Ceinture.
Le
grand reliquaire actuel, porté en procession le jour du
Pardon, a été offert à la suite du vœu de 1871,
demandant la protection de Notre Dame au moment de
l’invasion de la France par les troupes allemandes.
Les
dons furent abondants et permirent de réaliser la statue
lamée d’argent qui accompagne désormais le reliquaire le
jour du Pardon, le 2ème
dimanche de mai.
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ND d'Espérance |
Basilique
Notre Dame d'Espérance - Saint Brieuc
(Côtes d'Armor) |
Le reliquaire
Ce reliquaire monumental
en forme de chapelle, renferme dans un cœur flamboyant,
soutenu par deux anges, un morceau du voile de la Vierge
offert par Mgr. Raoul Harscouët, évêque de Chartres.
Il
faisait suite au vœu de juin 1940 de Mgr. Serrand,
évêque du diocèse de Saint-Brieuc, renouvelé en mars
1943 et juin 1944.
Ce vœu concerne une
demande de protection dans le contexte
de l'occupation à "notre Mère" avec la promesse
d'une "grande procession d'action de grâces à la Mère
d'Espérance" et "un ex-voto, reliquaire de
procession".
Ce reliquaire est situé à la gauche du porche d'entrée de la
basilique.
Il a été longtemps confiné et caché au public.
Il est à présent visible
à travers
une grille en fer forgé. |
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Ce reliquaire est situé à la gauche du porche d'entrée de la
basilique. Il a été longtemps confiné et caché au public.
Il est à présent visible
à travers
une grille en fer forgé.
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Basilique Saint Sauveur |
Nouvel autel
et reliquaire
de la Basilique
Saint Sauveur - Rennes (Ile et
Vilaine) |
Depuis Noël 1975, un autel « face au peuple » est
installé à la croisée du transept, nettement détaché du
chœur.
Un nouveau mobilier liturgique succède fin 2011 à
l'autel mobile original.
Le nouvel autel est réalisé en marbres et acier
inoxydable, en harmonie avec le mobilier existant.
Chaque face porte un monogramme : « JHS » face à la nef
– en rappel de la dédicace de la basilique, le chrisme
entouré des lettres α et ω face au chœur, « MA » face à
l’autel de Notre Dame des Victoires, « JPH » face à
celui de saint Joseph.
Des reliques de saint Melaine sont
conservées dans
le reliquaire posé dans la table de l'autel.
Le reliquaire est une boite en laiton doré
avec une croix en argent massif martelée sur le
couvercle.
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Sainte Anne
d'Auray |
Reliques de
la Basilique de
Sainte Anne d'Auray (Morbihan)
Reliques d'Yves
Nicolazic
Témoin des apparitions de
Sainte Anne d'Auray, né le 03 avril 1591, Yves Nicolazic est mort le 13
mai 1645 (54 ans).
C’est Ici, dans le champ
du Bocenno, à Keranna, petit hameau d’une cinquantaine
d’habitants à l’époque des apparitions, le ciel a touché
la terre.
Et, en ce lieu, il nous est donné de voir et
d’entendre les merveilles que le Seigneur a faites pour
son peuple et qui continuent à se vivre dans son Eglise
depuis presque quatre siècles.
Depuis
le 7 Mars 1625 où
Yvon Nicolazic découvrit la statue de Sainte Anne,
enfouie depuis la ruine de la première chapelle au VIIème siècle.
A
noter qu’à Keranna, village d’Anne, devenu "Sainte
Anne d’Auray", est le seul lieu au monde où Sainte
Anne, mère de Marie, Grand-mère de Jésus, est apparue.
La photo de droite
présente l'autel-tombeau qui contient les reliques
d'Yves Nicolazic.
ans la
basilique, cet édifice se trouve juste à droite près de
l'entrée principale. |
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Reliques de
Pierre de Guevello de Kériolet
Pierre de Guevello de
Kériolet, dit Pierre de Kériolet,
naît
à Auray le 14 juillet 1602 sur le Grand Placître
(actuelle place de la République). Son lieu de naissance
est à deux pas de l'hôtel de ville, dans l'immeuble où
il y a une pharmacie actuellement (2020).
Ses
jeunes années, il les avait passées dans le plus grand
désordre moral : riche, intelligent, orgueilleux, il
menait une vie scandaleuse. C'était un libertin
querelleur qui tournait en dérision tout ce qui était
religieux. »
Cet
homme est pourtant devenu l'exemple de la rédemption, du
pardon, du repentir, de la conversion.
Le
débauché devient prêtre. Il venait auparavant à
Sainte Anne d'Auray singer les prêtres et se moquer des
pèlerins, racontent les pères Daniel et Guillevic.
Il
fera donation de deux métairies au sanctuaire de
Sainte-Anne, aux Carmes. Il y venait en pèlerin et en
pénitent. Il a tout donné à la cause de l'Évangile, aux
pauvres de l'époque, les blessés de la vie
d'aujourd'hui, mendiants, clochards, miséreux. Et c'est
cela sa signature véritable.
Pierre de Kériolet
a été aussi un mécène. En 1636, Pierre de Kériolet fit
d'importantes donations pour qu'on pût installer à Auray
des religieuses hospitalières venues de Vannes. Il est
aussi à l'origine de l'établissement, à Auray, en 1674,
de la communauté des religieuses hospitalières
Augustines. |
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Reliques
de quelques cheveux de Jean Paul II |
Les reliques du saint Pape
Jean Paul II
Le 20 septembre 1996, près de 100 000 personnes
assistaient à la visite du pape Jean-Paul II à Sainte
Anne d'Auray.
Ce fut un évènement mémorable. En
effet, Jean-Paul II est le seul pape pour l'instant à
avoir fait le déplacement jusqu'à Sainte Anne d'Auray.
Cette visite est très honorifique pour
le premier lieu de pèlerinage breton qu'est Sainte
Anne d'Auray. C'est
remarquable et gratifiant.
18 ans plus tard, à la date d'officialisation de la
canonisation des Papes Jean XXIII et Jean Paul II,
déclarés Saints de l'église catholique (annonce
officielle le 30 septembre 2013, messe solennelle de
canonisation le 27 avril 2014), le père Guillevic,
recteur de la basilique, reçoit de Rome, une relique du
pape contenant quelques cheveux ainsi qu'une
statue venue tout droit d'Italie.
Cette relique sera placée dans le cœur de la basilique,
à proximité de sa statue.
|
Relique et
statue du saint Père Jean Paul II |
Cathédrale-Basilique Saint Pierre |
Reliques de
la Basilique
Saint Pierre - Vannes (Morbihan)
Des reliques de Saint Vincent
Ferrier et du Bienheureux Pierre-René
Rogue sont scellées dans le
maître-autel du chœur de la
Basilique-cathédrale. L'édifice s'honore
d'abriter également leurs tombeaux.
En
réalité, la cathédrale-basilique Saint Pierre
contient énormément de reliques :
Elles sont répertoriées dans l’ordre
chronologique de leur arrivée à Vannes.
Leur
repérage se base sur les étiquettes encore
existantes.
Certaines
reliques sont bien présentes et conformes à
l'étiquetage : cellule
,
d'autres ne portent plus d'étiquette ou sont
anonymes : cellule
,
d'autres sont malheureusement introuvables :
cellules
.
Ci-dessus, un tableau récapitulatif :
|
1 |
Un fragment « de la frange du
vêtement de Jésus-Christ, ou de la
pourpre du Seigneur ». La
relique existe encore ; elle
consiste en quelques fils de laine
violette. |
2 |
Un fragment « du vêtement de
la T. S. Vierge ». En 1637 il y
avait « cinq petites parcelles d’estoffe
de soye de diverses couleurs ;
aujourd’hui il n’y a plus rien. |
3 |
Une dent de l’apôtre saint
Pierre », patron de la
cathédrale ; comme elle ne porte
aucune étiquette, il est impossible
de la distinguer actuellement d’une
autre pareille. |
4 |
Des cheveux de sainte Marie
Madeleine », l’illustre
pénitente ; l’inventaire de 1637
n’en fait pas mention, et on ne les
retrouve pas davantage aujourd’hui. |
5 |
Des os « de saint Maurice et
de quatre de ses compagnons,
Exupère, Candide, Victor et.
Innocent ». Il ne reste plus
qu’une portion du crâne de saint
Victor bien authentique. |
6 |
Une parcelle des os « de saint
Gildas », abbé de Rhuys, reçue
probablement vers l’an 1032, à la
consécration de l’église abbatiale,
et égarée depuis. |
7 |
Le livre des Evangiles de saint
Gildas, « libellus », qu’il
ne faut pas confondre avec la pierre
qui lui servait de chevet ; il est
depuis longtemps perdu. |
8 |
Un tarse entier « de saint
Martin, abbé de Vertou », reçu
vers 1130 ; il était attaché en 1637
à une étiquette en parchemin, comme
il l’est encore aujourd’hui. |
9 |
La plus grande partie des os
de Saint Patern, rapportés
d’'ssoudun par un moine d’origine
vannetaise, vers la fin du
XIIème siècle. |
10 |
Une ampoule de l’huile dans
laquelle Saint Jean l'Evangéliste
avait été plongé à Rome,
apportée à Vannes par le même Moine
; elle y est toujours conservée. |
11 |
Une parcelle « de Saint Eloi
», évêque de Noyon ; comme elle
n’a laissé aucune trace écrite, on
ignore absolument ce qu’elle est
devenue. |
12 |
Un fragment « de la tête de
Saint Guengaloé ou Guénolé »,
fondateur de l’abbaye de Landevenec
; ce fragment sans étiquette est
aujourd’hui confondu avec les
reliques anonymes. |
13 |
Une parcelle « du bras de
Saint André, apôtre », dont le
corps avait été transporté à Amalfi
en 1205 ; cette relique, étiquetée
encore en 1637, est aujourd’hui
anonyme. |
14 |
Un morceau « de la croix de
Saint André », venu sans doute
de Marseille ; ce morceau ne figure
pas dans l’inventaire de 1637, et
n’existe plus depuis longtemps. |
15 |
Une petite fiole « du sang de
Saint Jean-Baptiste, que les
chanoines de Saint-Jean d'Angers
donnèrent à l’évêque Guéthenoc, pour
avoir chanté la messe chez eux le
jour de la fête de Saint
Jean-Baptiste » ; cette fiole
existe encore. |
16 |
Un bras de Saint Thuriau,
évêque de Dol, que l’abbé et les
moines de Saint-Germain de Paris
envoyèrent ici, par Pierre,
archidiacre et G. chanoine de
Vannes, avec les lettres
authentiques munies de leurs sceaux. Ce bras est aujourd’hui sans
étiquette. |
17 |
Un bras de Saint Félix,
évêque de Nantes, donné (vers 1206),
par l’évêque Geffroi et les
chanoines de cette ville, a
Guéthenoc, évêque de Vannes, à cause
de leur grande amitié pour.
Ce bras, il est impossible de le
reconnaître aujourd’hui. |
18 |
Une partie de la tête de
Saint Donatien, donnée en même
temps que la relique précédente, est
actuellement sans étiquette et
confondue avec les reliques
anonymes. |
19 |
Un os iliaque (hanche) de
Saint Julien, évêque du Mans, donné
par l’abbé et les moines de
Saint-Aubin d'Angers au même Guéthenoc, évêque de Vannes.
Cet os existe encore complet, mais
l’étiquette actuelle contient une
double erreur en portant : « de
humero S. Juliani, episcopi
Venetensis ». |
20 |
Un fragment de la côte de
Saint Trémeur, martyr ; dès
1637, la relique était séparée de
son étiquette, et par conséquent
égarée parmi les anonymes. |
21 |
Un fragment de la tête de
Saint Salomon, roi et martyr ;
cette relique distincte encore en
1637, est aujourd’hui séparée de son
étiquette et mêlée parmi les
anonymes. |
22 |
Le corps de Saint Guénael,
ou plutôt la majeure partie de ses
ossements, provenant de Corbeil. |
23 |
Des reliques de Sainte
Cécile, vierge et martyre ; de
quelle sainte Cécile s’agit-il ? En
quoi consistaient ces reliques ? On
l’ignore. Il n’en reste aucune
trace. |
24 |
Relique de Saint Brice,
confesseur, successeur de
Saint Martin de Tours ; on ne sait
en quoi consistait cette relique, ni
ce qu’elle est devenue. |
25 |
Un fragment de la tête de
Saint Symphorien, martyr ; ce
fragment, déjà sans étiquette en
1637, est tombé au rang des reliques
anonymes depuis longtemps. |
26 |
Relique
de Sainte Brigide,
abbesse en Irlande, provenant
probablement de Rhuys ; on ne sait
en quoi elle consistait, ni ce
qu’elle est devenue. |
27 |
Un fragment du sépulcre de
Notre-Seigneur, apporté sans
doute par quelques pèlerins, et perdu
déjà en 1637. |
28 |
Des cheveux de la B. Sécéline ou Lédéline, recluse
nantaise, à qui le Seigneur, dit-on,
a daigné se manifester souvent d’une
manière visible ; reconnus en
1637, ils ont disparu depuis. |
29 |
Deux petites parcelles du
crâne de Saint Hermolaüs, martyr,
signalées par une étiquette du
XIIIème siècle, reconnues en 1637 ;
sont aujourd’hui isolées de leur
titre. |
30 |
Deux fragments considérables du tréchoir ou foulard de tête de
Sainte Marguerite, martyre,
connus par une étiquette du XIVème
siècle, existent encore aujourd’hui. |
31 |
Un morceau de toile blanche et
fine, provenant de la camisole de la même Sainte Marguerite,
signalé aussi au XIVème siècle, se
retrouve également aujourd’hui. |
32 |
Un fragment de côte de
Saint Eutrope, martyr, évêque
de Saintes, connu par une étiquette
du XIVème siècle, mentionné en 1637,
se retrouve encore aujourd’hui. |
33 |
Un osselet de Saint Georges, soldat, décapité à Nicomédie,
existait à Vannes au XVème siècle,
comme le prouve une étiquette de
cette époque ; on l’y trouve encore |
34 |
Une relique de Saint
Guillaume, évêque de
Saint-Brieuc, existait à Vannes,
également au XVème siècle, suivant
une étiquette du temps ; mais elle a
été égarée depuis. |
35 |
Une dent de Saint Malo,
évêque d’Aleth, est aussi mentionnée
sur une étiquette du XVème siècle ;
elle est aujourd’hui confondue avec
les anonymes. |
36 |
Une relique de Saint Christophe,
martyr, est signalée par une
étiquette du XVème siècle ; elle est
aujourd’hui perdue |
37 |
Un fragment « du bras Monsieur S.
Giquel, roi de ceste Bretaigne donné
à l’église de Vennes par l’abbé et
couvent de S.-Maen de Gael. La
relique est malheureusement séparée
de l’étiquette. |
38 |
Une parcelle d’os de Sainte
Christine, martyre, donnée par la
reine, probablement Anne de Bretagne
; mentionnée en 1637, elle existe
encore aujourd’hui. |
v
39 |
Un peu de terre sigillée, et mêlée
de sang, adhérente à une sorte de
tresse jaune ; citée en 1637, elle
s'y trouve encore.
|
|
|
La cathédrale-basilique Saint Pierre détient
d'autres reliques. Elles sont présentées dans le
tableau ci-dessus, avec le même repérage que le
tableau précédent :
1 |
Vraie Croix. Une étiquette, dont
l’écriture accuse le XIIIème siècle,
porte ces mots : De preciosissimo
çrucis ligno. En 1488, cette relique
était enchâssée dans une croix
d’argent doré, et cette croix est
mentionnée dans tous les inventaires
suivants jusqu’à 1790. Aujourd’hui,
il y a encore, à la cathédrale-basilique, une
parcelle de la Vraie-Croix ,
enchâssée dans une petite croix
d’argent et supportée par une croix
en bois verni. |
2 |
Sainte Epine. L’inventaire de 1488
mentionne un petit reliquaire en
argent, renfermant une épine de la
couronne de Jésus-Christ : unum
tabernaculum argenteum, in quo est
una spina corone Christi. Cette
précieuse relique ne figure plus
dans les inventaires postérieurs, et
l’on ignore complètement ce qu’elle
est devenue. |
3 |
Anonymes. Les inventaires de 1488 à
1790 mentionnent deux petites
châsses ou chapelles en argent,
pleines de reliques ; ... deux
tables ou boites plates, garnies
d’argent et remplies de reliques ;
et un autre petit reliquaire en
argent". Malheureusement on ne
connaît ni la liste des ossements,
ni les noms des saints. On pense
qu’il y avait quelques os de saint Patern, mais on n’en a pas la
preuve. En 1794, les reliquaires
furent confisqués, mais les reliques
furent abandonnées, et c’est
probablement de là que viennent un
cubitus droit complet, quatre
fragments de cubitus, un tibia
gauche complet, un autre tibia moins
les extrémités, un calcaneum, un
astragale, un tarse et de nombreux
fragments d’os qui se trouvent
aujourd’hui dans le coffret du
chapitre avec les autres reliques
anonymes. |
4 |
Saint Gaudence, jeune martyr
aquitain, était honoré le 30 août.
Sa relique consistait en un fragment
moyen d’un os long qui était jadis
exposé dans une sorte de chandelier
ou de monstrance en bois doré. Elle
en a été retirée en 1870 et elle se
trouve actuellement dans le coffret
du chapitre, dûment étiquetée. |
5 |
Saint Adéodat, prêtre milanais,
honoré le 2 juillet. Sa relique,
consistant en une partie notable du
fémur, était exposée comme la
précédente dans une monstrance en
bois doré. Elle en a été retirée en
1870, et, après avoir été reconnue
authentique, elle a été déposée dans
le coffret du chapitre. |
6 |
Divers. Plusieurs parcelles
d’ossements, enveloppées dans des
petits papiers étiquetés, en
écriture du XVIème siècle, sont
venues dans le temps augmenter le
trésor de la cathédrale. Voici le
texte des inscriptions : — « De capite S. Calixti pp. et martiris. —
Sti Sebastiani. — De capite Sti
Astelli martiris. — De capite Ste
Valentine virginis et martiris. —
Undecim mille virginum.— De
reliquiis Ste Tarsille neptis(?) Sti
Gregorii. — De camisia Sti Francisci.
— De costa Sti Yvonis ut creditur. —
Plurimorum martyrum et confessorum
». Ces reliques n’ont jamais été
exposées à la vénération publique.
Pour éviter leur dispersion, elles
ont été réunies dans un paquet
déposé dans le coffret du chapitre. |
7 |
Lieux Saints. De nombreuses
parcelles de pierres et de terre,
rapportées des Lieux Saints par
quelque pèlerin du XVIème siècle,
sont encore soigneusement
étiquetées. En voici les titres : «
De presepe Domini. — Du lieu où
Notre Dame se occulta (?) quand
Hérodes occit les innocents. — De
fonte ubi Virgo lavabat pannos filii
sui. — De loco ubi spasmavit Virgo
Maria. — De sede lapidea supra quam
sedit Christus quum allocutus est
Virginem Mariam. — De Quarantand. —
Du lieu où Notre-Seigneur... — De
loco sepulchri Lazari à Domino
ressuscitati. — De porta aurea. —
Ubi Christus oravit. — De loco ubi
Christus fuit captus. — De lapide
supra quo Petrus flevit amare. — De
monte Calvario. — De monte Oliveti.
—. De monte Sinai. — De lapide ubi
Sancta Maria expiravit ». Quelques
autres pierres ont perdu leurs
étiquettes. Le tout est aujourd’hui
réuni en un paquet et déposé dans le
coffret du chapitre. |
8 |
"Un petit reliquaire d’argent,
percé de plusieurs trous. On le
plonge dans l’eau que doivent boire
les malades fiévreux ; il contient
des reliques de saint Vincent
Ferrier ; nous y avons apposé le
sceau épiscopal". Ainsi s’exprime
l’inventaire de 1816 ; ce petit
reliquaire a disparu depuis, et on
ne bénit plus l’eau pour les
fiévreux.. |
9 |
Saint Avertin. On lit dans
l’inventaire de 1816 : "Une portion
de vertèbre, que M. Bocherel nous a
certifié avoir trouvée renfermée
dans le chef de saint Avertin, qui
fut transporté au district de
Vannes, le 25 janvier 1791 ; on lui
en fit présent, et il la déposa dans
la chambre capitulaire ; elle est
renfermée clans un morceau de plomb
et trois morceaux de soie, .....
nous l’avons munie du sceau
épiscopal". Cette relique n’existe
plus aujourd’hui. |
10 |
"Deux reliquaires de bois doré, dit
l’inventaire de 1816, d’une forme
ovale, d’environ dix-huit pouces de
long et de quinze de large, dans
lesquels sont renfermées deux boîtes
d’étain, qui contiennent les
reliques qu’on avait coutume
d’exposer sur le maître-autel des
Capucins de cette ville ; les deux
boîtes sont cachetées d’un double
sceau épiscopal de Mgr Amelot, qui
les a reconnues et a permis de les
exposer ; M. Bocherel les a données
à la cathédrale". Elles ont
disparu depuis. |
11 |
"Un reliquaire, remis par M. Bocherel, et couvert en drap d’or et
d’argent, fait en forme de tombeau,
long d’environ neuf pouces et large
d’environ quatre ; il contient
plusieurs reliques, dont nous
n’avons pas vu les authentiques ;
dans l’intérieur il y a plusieurs
étiquettes et morceaux de papier" (Inventaire de 1816). On ignore la
provenance de ce reliquaire, qui
depuis a disparu de la cathédrale. |
12 |
Un reliquaire carré, en bois, en
forme de pupitre, garni d’un verre,
et provenant de quelque communauté,
est aussi mentionné dans
l’inventaire de 1816, mais sans
détails. Il est conservé dans la
salle capitulaire, et il renferme :
un fragment du chef de sainte
Ursule, de la colonne de la
flagellation, une statuette de saint
Joseph tenant l’enfant Jésus, un
médaillon de sainte Véronique en
pâte de reliques, des fragments du
mont Calvaire et autres lieux. |
13 |
Un reliquaire de forme ovale, en
bois doré, garni d’un verre, et
penché eu avant comme un pupitre.
Mentionné simplement en 1816, il se
voit encore dans la salle
capitulaire. L’intérieur est divisé
en nombreux compartiments, dessinés
et décorés avec élégance. On y
trouve les ossements des
Saints "Vincent-Ferrier, Lucius,
Jules, Fortunat, Vite, Innocent,
Sébastien, Pauline, Alexandre,
Celse, Félix, Maur, Donatien,
Valentin, Aurèle, Saturnin, Dismond,
Victor, Anthime, Caïus, Servius,
Fabien, Julien, Grégoire, Justin,
deux anonymes, des onze mille
vierges, et un Agnus Dei". Ce
reliquaire, n’ayant pas été violé,
pourrait être facilement
authentifié, et de nouveau exposé à
la vénération des fidèles. |
14 |
Le buste de saint Salomon, martyr
; M. Bocherel nous a certifié que
c’était le même qui était exposé
dans l’église paroissiale, dont il
était patron, et qu’il a assisté à
la translation qui en fut faite à la
cathédrale. Dans le chef de ce
buste, nous avons trouvé une portion
du pariétal droit, que nous avons
muni du sceau épiscopal ; dans le
devant du buste, se trouvent
plusieurs parcelles d’os, qu’on ne
peut spécifier à cause de leur
petitesse" (Inventaire de 1816). En
1866, par délégation spéciale de Mgr Bécel, j’ai moi-même retiré du buste
tous les ossements qui s’y
trouvaient, et je les ai placés dans
un reliquaire en bronze doré, ayant
la forme d’une chapelle gothique, et
exposé à la vénération publique sur
le tombeau de saint Vincent Ferrier. |
15 |
Saint Pierre. Au sortir de la
Révolution, on ne possédait aucune
relique certaine du patron de la
cathédrale. En conséquence, Mgr de
Bausset donna, en 1809, à son
église, un petit médaillon en
argent, provenant de Rome, et
renfermant une parcelle des reliques
de Saint Pierre. Ce médaillon,
enchâssé d’abord dans une petite
monstrance en argent à couronne
d’épines, a été placé en 1866 dans
un reliquaire en bronze doré,
semblable au précédent, et exposé
sur l’autel du saint en face de la
nef. |
16 |
Saint Paul. L’apôtre des nations
devait naturellement accompagner
Saint Pierre à Vannes. Sa relique,
également venue de Rome, fut aussi
donnée en 1809 par Mgr de Bausset.
Le médaillon qui la renfermait,
après avoir figuré dans une
monstrance en argent à couronne
d’épines, a été déposé en 1866 dans
un reliquaire en bronze doré,
semblable aux deux précédents, et
exposé sur l’autel de saint Paul en
face de la nef. |
17 |
B. Françoise d’Amboise. Le culte
immémorial de cette duchesse de
Bretagne devenue Carmélite, ayant
été reconnu officiellement par le
Saint-Siège en 1863, l’église. de
Vannes reçut de Nantes, en 1866, un
fragment notable d’un os de la
bienheureuse. Cette relique a été
déposée dans un reliquaire en bronze
doré, semblable aux trois
précédents, et se trouve exposée sur
le tombeau de saint Vincent Ferrier. |
18 |
Dans la chapelle de sainte Anne, on
voit actuellement plusieurs
parcelles de reliques, exposées à la
vénération. et données par Mgr Bécel.
C’est d’abord une relique de sainte
Anne dans un médaillon attaché au
tabernacle ; c’est ensuite une
petite monstrance argentée, garnie à
Rome des parcelles suivantes "du
sépulcre (le la T. S. Vierge, du
manteau de Saint Joseph son époux,
des os de Sainte Anne et de Saint
Joachim leurs parents, des os de
Saint Jean-Baptiste le précurseur,
de Saint Zacharie et de Sainte
Elisabeth parents du précurseur". |
19 |
Dans la chapelle, dite de
l'Archiconfrérie, on trouve aussi
d’autres parcelles. Sur le
tabernacle, dans une petite
monstrance en bronze doté, il y a un
morceau du saint sépulcre de
Jésus-Christ et une parcelle d’os de
sainte Marie-Madeleine. Dans quatre
médaillons appendus au retable il y
a des parcelles du voile de la
sainte Vierge et du manteau de saint
Joseph, de saint Patern et de saint
Ambroise, de saint Gildas et de
saint Vincent de Paul, de saint Luc
et de saint Laurent. |
20 |
Enfin, dans la salle capitulaire, il
reste encore en réserve des
parcelles des os de saint Jacques le
Mineur, apôtre, et de l’autel en
bois de saint Pierre, prince des
apôtres. |
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09
Novembre 2020 |
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