Cathédrale-Basilique saint Pierre |
LA CATHEDRALE & BASILIQUE SAINT PIERRE
- VANNES (Morbihan)
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La cathédrale
Saint-Pierre de Vannes est une cathédrale catholique
romaine située à Vannes, dans le département
du Morbihan, en France. Siège du diocèse de Vannes, elle
porte aussi le titre de basilique mineure.
De
style gothique, elle est élevée sur le site de
l'ancienne cathédrale romane. Sa construction s'étend
sur cinq siècles, du XVème au XIXème siècle, et si l'on
inclut la durée d'existence de la tour-clocher romane
conservée de l'ancien édifice, on arrive à une durée de
construction de sept siècles.
Dans son
ensemble, l'édifice reste, malgré tout, fidèle à
l'ancienne romane et comprend une nef accompagnée de dix
chapelles latérales, un transept à bras inégaux,
un chœur enveloppé d'un déambulatoire et en enfilade
deux chapelles axiales.
En
dépit de l'évocation dans le concile provincial de
465 de l'église de Vannes, les historiens ne savent pas
si la modeste cathédrale de l'évêque Patern existait
alors sur son emplacement actuel.
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Cathédrale-Basilique saint Pierre |
HISTOIRE
En
dépit de l'évocation dans le concile provincial de
465 de l'église de Vannes, les historiens ne savent
pas si la modeste cathédrale de l'évêque Patern existait
alors sur son emplacement actuel. La première
cathédrale de Vannes est détruite en 919 lors
des invasions normandes en Bretagne, ces derniers
massacrant son évêque Bili.
Un groupe épiscopal de l'époque carolingienne se
trouve probablement à son extrémité.
Une nouvelle cathédrale est construite vers 1020 par
l'évêque de Vannes Judicaël et son frère Geoffroi Ier de
Bretagne, duc de Bretagne, dans un style roman mais
on ignore si c'est au même emplacement. Faite
de granit et s'apparentant probablement à l'abbaye
Saint-Gildas de Rhuys, elle est continuellement
modifiée par l'addition de nouvelles structures.
Cette cathédrale est ainsi un édifice extrêmement
composite,
comportant notamment une nef flanquée de deux
étroits bas-côtés et couverte de charpente. Les
nombreux conflits féodaux bretons se chargent de la
ruiner.
Selon la tradition à l'historicité inaccessible (en
l'absence de sources), les évêques Rouaud et
Guéthenoc réédifient à la fin du XIIème ou au début
du XIIIème siècle une nouvelle cathédrale dont
subsistent la base du clocher de style roman et
quelques pans du chœur. Du reste de cette cathédrale
romane, il n'est fait que de brèves allusions dans
les archives du chapitre ou dans les comptes de la
fabrique4.
Le
pèlerinage crée des pugilats homériques dans la
ville à la fin du XIVème siècle. Le clergé de
l'église de Saint Patern et les chanoines de la
cathédrale se disputent le droit de présenter les
reliques de Saint Patern (considéré comme un
des sept saints fondateurs de la Bretagne), de
recevoir les vénérations, et donc les offrandes des
paroissiens et des pèlerins.
Une indulgence
accordée par le pape en 1389 atteste que la
cathédrale nécessite alors de nombreuses
réparations. En 1419, l´évêque Amaury de La Motte et
le chapitre s´entendent pour consacrer le tiers des
offrandes faites au tombeau de saint Vincent Ferrier
(1357-1419), l´illustre prédicateur mort à Vannes
quelques mois plus tôt, à restaurer l´église et à la
préserver ainsi d´une 'ruine imminente'.
Au
XVème siècle, si la seigneurie ducale exerce sa
juridiction sur la moitié de la ville, le pouvoir
épiscopal reste fort : les chanoines exercent leur
juridiction sur le quart de la ville, l'évêque sur
20 %. Les
conflits sont nombreux entre l'ordre franciscain
présent à Vannes et le chapitre de la cathédrale
autour des droits et des offrandes perçus à
l'occasion des enterrements des habitants de la cité
et des faubourgs qui privilégient comme dernière
demeure le couvent des mineurs.
La
reconstruction en style gothique décidée par
l'évêque Yves de Pontsal se fait aux XVème et
XVIème siècles, entre 1454 et 1520. Elle est rendue
nécessaire du fait que l'ancien sanctuaire est
devenu trop petit pour faire face à l'affluence des
pèlerins qui se pressent autour du tombeau de
saint Vincent Ferrier, mort à Vannes en 1419,
enterré dans le chœur de la cathédrale et canonisé
en 1455 par le pape Calixte III. Le saint est
proclamé patron de la ville et les offrandes des
pèlerins venus se recueillir sur son tombeau
permettent de reconstruire la nef de 1456 à 1475, le
porche de 1484 à 1494 et les transepts dans les
années 1500-1520. De cette époque datent
la nef consacrée en 1499, le croisillon Sud
entrepris en 1504, le carré du transept en 1516, et
le porche du croisillon Nord achevé en 1520. Ce
porche comprend, suivant la coutume bretonne, douze
niches destinées à recevoir les statues des 12
apôtres. En 1537, est construite une chapelle ronde
à deux étages, la chapelle du Saint-Sacrement, joyau
de style Renaissance, accolé à la façade nord du
transept, au niveau de la cinquième travée.
La tour
Nord est la principale structure héritée de
l'ancienne construction romane. Les voûtes et
le chœur ne sont construits
qu'au XVIIIème entre 1771 et 1774. Enfin la tour Sud
et la façade occidentale avec son porche datent du
milieu du XIXème siècle. |
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Dans la
seconde moitié du XIXème siècle, l'évêque de
Vannes Jean-Marie Bécel procède à la "recharge
sacrale" de la cathédrale en l'affilant à
la basilique majeure de Saint-Pierre de Rome en
1870. Le pape Pie IX proclame ainsi l'érection de la
cathédrale en basilique
mineure le 5 juin 1870.
Le fait que cette église porte le titre de basilique
est peu connu car en tant qu'église mère du diocèse,
celui de cathédrale le supplante d'emblée.
L'ensemble de la cathédrale est classé monument
historique en 1906.
Au XXème et XXIème
siècles, la cathédrale fait l'objet de nombreuses
restaurations : restauration des Grandes Orgues en
1985, de la façade occidentale dr 2002 à 2004, du
chœur en 2003, de l'extérieur de la chapelle axiale
de 2006 à 2007, installation d'un chauffage par le
sol en
2008, restauration de la tour Renaissance de 2009 à
2010, du déambulatoire de 2009 à 2010, de
l'intérieur de la chapelle axiale de 2010 à 2012,
rénovation de la charpente en décembre 2010,
réfection de la toiture en 2011, clocher de style
roman à gauche, restauré en 2014. |
ARCHITECTURE
Dimensions
La
nef fait une longueur de 47 mètres et une largeur de
13 mètres. La longueur totale de l'édifice est de
110 mètres, ce qui fait de lui le plus long parmi
les cathédrales de Bretagne.
La voûte de la nef et du transept mesure presque
21 m de haut.
L'extérieur
La
façade occidentale, restaurée entre 1868 et 1876,
est de style néo-gothique.
Elle se divise en trois étages délimités par des
galeries.
Au bas, le portail remplaçant
le porche flamboyant, est en arc brisé, à multiples voussures.
Il enveloppe un tympan sculpté (représentations de
scènes de la vie de saint Pierre et de saint Vincent
Ferrier) et deux portes séparées par
un trumeau auquel
s'adosse la statue presque en ronde-bosse du dominicain saint Vincent
Ferrier.
Au-dessus, la grande fenêtre
à rosace est accostée de deux arcades aveugles et,
au sommet, le pignon percé d'une rose rose centrale
et orné d'une corniche à balustrade.
Cette façade est flanquée au nord d'une tour-clocher
dont la base, de style roman, est nue depuis la
disparition des maisons en appentis.
La tour est
surmontée d'un étage orné de hautes arcatures
brisées sur colonnettes à chapiteaux à palmettes
simples, d'un intermède aveugle, de la chambre des
cloches aux arcatures munies d'abat-sons et enfin de
la courte flèche octogonale (rebâtie en 1825 car
abattue par la foudre le 19 février 1824) cantonnée
de quatre clochetons.
Au sud, elle est flanquée d'une tourelle réalisée
au XIXème siècle. Sa base est formée de robustes
contreforts, d'un étage orné d'un réseau de gables,
d'une balustrade et d'une haute flèche à pans.
La
façade nord s'ouvre sur le jardin du cloître (avec
des ruines de ce dernier du XVIème siècle), ainsi
que sur la rue des chanoines, grâce au beau porche
dit des chanoines qui termine le croisillon nord du
transept en style gothique tardif (1514),
et décoré des 12 niches correspondant aux statues
des douze apôtres.
Des contreforts à pinacles
renforcent les murs des chapelles et de la nef et
sont reliés par des arcs-boutants. |
Saint Vincent
Ferrier |
L'intérieur
Le plan retenu est celui des basiliques
romaines primitives, sans vaisseaux
collatéraux Nord et Sud. Ceux-ci sont
remplacés par deux séries de cinq
chapelles donnant sur le vaisseau
central. Les chapelles de la première
travée sont inexistantes car occupées
par les deux tours.
La nef s'étend
sur six travées dont
la première constitue le narthex.
Achevée en 1475, elle est couverte d'une
charpente de bois construite vers
1479-1480. Cette charpente a une
architecture en chevron formant ferme (chevrons
en chêne de quatorze mètres). Devant
recevoir une voûte de pierre, elle est,
sans doute faute de financement,
remplacée par une charpente d'un lambris
de lattes de bois en 1626-1627 (lattes
constituées de bois de tonneaux
démontés, des bois de merrain).
L'évêque
de Vannes Mgr de
Bertin fait
réaliser la voûte d'arêtes actuelle en
pierre de tuffeau et en brique, en 1769
pour la nef, et en 1770 pour le
transept, ce cache la charpente ancienne
lambrissée.
La cathédrale n'offre pas moins de dix
retables en pierre et marbre réalisés
aux XVIIème et XVIIIème siècles,
dont celui du maître-autel exécuté
en 1736 par le maître sculpteur
vannetais Jean Lescornet, et le retable
baroque en marbre et stuc, comportant
trois statues de saint Patern, saint
Vincent Ferrier et saint Gwenaël en terre
cuite polychrome
dans la chapelle du Chapitre (appelée
aussi chapelle axiale de
Notre-Dame-de-Pitié, elle n'est pas
ouverte au public).
Les plus anciens, situés dans les
croisillons, sont de style
lavallois. |
La Nef
(vue en direction du Chœur) |
Les chapelles
Les chapelles du côté sud
D'Ouest en Est, on trouve les cinq
chapelles suivantes du côté Sud :
Chapelle des
fonts baptismaux
C'est la plus petite des cinq
chapelles. Depuis 1856 elle
accueille les fonts baptismaux.
Cependant elle est trop exigüe pour
qu'on y pratique des baptêmes,
ceux-ci ont lieu au milieu des
stalles de l'arrière-chœur.
Le vitrail est divisé en six
médaillons : on retrouve d'abord Adam et Ève mangeant
la pomme et étant chassés du jardin
d'Éden, puis Jean
le Baptiste baptisant le
Christ et le
reconnaissant comme le Messie auprès
de la foule, et enfin le baptême et
le sacre de Clovis par saint
Rémi. Le vitrail a été
offert en 1878 par Anne de Néverlée,
comtesse douairière de Courcy.
Chapelle
Sainte-Anne
C'est la sainte
patronne de la Bretagne.
Sa statue bénéficie d'une dévotion
particulièrement grande, comme dans
la cathédrale
de Nantes. Le retable
date du xixe siècle.
On retrouve sainte
Anne avec les traits
d'une femme âgée, accompagnée de sa
jeune fille Marie.
À leur gauche, Joseph et
l'Enfant
Jésus. À leur droite, saint
Joachim, le mari de
sainte Anne, portant dans sa main
gauche une corbeille contenant deux
colombes, offrande pour la
présentation au grand
prêtre de Jérusalem.
Le vitrail de la chapelle montre le
pèlerinage de Sainte-Anne-d'Auray,
et d'autres évènements importants de
sa vie.
Chapelle du Rosaire
Le vitrail montre le Sacré-Cœur de Paray-le-Monial.
Chapelle du bienheureux Pierre René
Rogue
Le bienheureux Pierre
René Rogue était un prêtre, né à
Vannes, connu pour sa grande piété.
Il fut condamné à mort et guillotiné
pour avoir porté la communion à
un mourant. Il est enterré sous
l'autel.
Chapelle Saint-Gwenaël
Cette chapelle comprend l'entrée sud
de la cathédrale. Saint
Gwenaël prit part à
l'évangélisation des diocèses
bretons au vie siècle.
Sur le vitrail correspondant, il est
représenté en compagnie de la bienheureuse Françoise
d'Amboise. Cette
dernière, duchesse de Bretagne,
fonda le premier couvent de Carmélites à
Vannes.
Les chapelles du côté Nord
Chapelle Saint-Mériadec-et-Saint-Patern
Ici le vitrail représente saint
Mériadec et saint
Patern, premier évêque
de Vannes.
On peut également voir à cet endroit
le tableau d'Antoine
Rivoulon réalisé en 1846, Litanies
de la Sainte Vierge, ainsi que
celui de Destouches de 1819,
montrant la résurrection
de saint Lazare.
Cette chapelle a été aménagée en
septembre 2018 en point d'accueil
pour le public. On y découvre sur
trois panneaux, l'histoire du
diocèse de Vannes, les étapes de la
construction de la cathédrale, et un
descriptif rapide des lieux à
visiter. En outre, le 5 avril 2019,
date anniversaire de la mort de
Vincent Ferrier, survenue le 5 avril
1419, une statue du saint, restaurée
grâce au mécénat du Fonds Michelin,
a été bénie et érigée dans cette
chapelle en présence représentants
de l'entreprise Michelin de Vannes.
Chapelle Saint-Louis
Dimensions : 5,17 mètres sur 6,15
mètres. C’est la plus grande
chapelle de la nef. Construite vers
1456, elle fut d’abord dédicacée à
saint Sébastien, auquel on ajouta
saint Jean-Baptiste à partir de
1648. A la fin du XVIIIème siècle,
elle fut dédicacée à saint Louis,
d’où le vitrail historié qui
représente douze scènes de la vie du
saint roi.
La clé de voûte de la chapelle porte
les armoiries de Mgr Jean l’Espervier,
évêque de Saint-Brieuc, légat du
pape, chargé d’authentifier le corps
de saint Vincent Ferrier lors de
l’exhumation solennelle en 1455.
Sous le vitrail, un monument
funéraire de marbre blanc,
représente, en relief, le portrait
de Mgr Jean-Baptiste Latieule,
évêque de Vannes (1898 – 1903). Au
sol, une dalle noire signale
l’emplacement où furent inhumés les
restes des chefs de l’expédition de
Quiberon, fusillés à Vannes en 1795
(dont le général Sombreuil et Mgr de
Hercé, dernier évêque de Dol).
A l’entrée de la chapelle sont
disposées deux statues. L’une,
offerte par un groupe de jeunes
filles royalistes en mai 1914
représente Jeanne d’Arc. L’autre, en
bois rouge, date de 1954 et
représente sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus.
Chapelle Saint-Antoine
Celle-ci constitue l'entrée nord de
la cathédrale. Son porche, de style
gothique, est surmonté d'un vitrail
portant les armoiries de Bretagne,
de Vannes et de Mgr Bécel. Depuis
décembre 2015, une inscription en
rouge, apposée à l'extérieur du
porche, indique que cette entrée est
appelée Porte de la Miséricorde.en
référence à l'année
sainte jubilaire décrétée
par le pape François dans la Bulle
d'indiction Misericordia vultus du
11 avril 2015.
A l'entrée de cette chapelle, une
statue de saint Antoine de Padoue
(1195- 1231) de style saint-sulpice,
en plâtre polychrome, fait face à un
grand tableau aux dimensions
imposantes (4m sur 2,61m). Il s'agit
d'une Crucifixion datée de 1830 et
réalisée par Pierre Vincent. On y
voit Jésus-Christ sur
la croix, saint
Jean, la Vierge
Marie et sainte
Marie-Madeleine. A
droite de la porte, une statue en
bois de la Vierge Marie, a été
installée en 2006. Elle est vénérée
sous le vocable de Notre Dame du
Mené et son culte remonte au
Moyen-âge.
Chapelle rotonde du Saint-Sacrement
La voûte à caissons de la rotonde du
Saint sacrement
Cette chapelle latérale en forme de
rotonde est de style renaissance
italienne, cas très rare en
Bretagne. Accolée à la façade nord,
elle est construire entre 1530 et
1537 aux
frais du chanoine Jean Daniélo,
inspiré par ses souvenirs romains et
qui songeait à en faire son
mausolée. Ayant résidé plusieurs
années à Rome, il devient chanoine
de la cathédrale Saint Pierre et
s'inspire probablement des modèles
italiens qu'il a pu admirer
(monuments avec une superposition
des ordres
antiques et un rythme
alterné de frontons).
La tour Renaissance, qu'il est plus
juste d'appeler rotonde du
Saint-Sacrement ou Rotonde Danielo,
est à deux étages : dans l'étage
inférieur, de hautes colonnes
d'ordre dorique encadrent des niches
à coquilles dont les frontons sont
alternativement triangulaires et
cintrés. L'étage supérieur, orné de
pilastres séparant des fenêtres
rondes, est couronné par un dôme de
plomb et un lanternon.
Le mur autour de la rotonde est orné
de 15 médaillons (défoncements en
forme de cercle qui symbolisent
l'hostie ? Emplacement de chemin de
croix ?), 13 niches (emplacement de
statues ?)
Souffrant de plusieurs
infiltrations, la rotonde est restaurée en
1834 : son couvrement est remplacé,
par mesure d'économie, par une
toiture conique d'ardoises. De juin
2008 à octobre 2009, elle est à
nouveau restaurée, dans son style
Renaissance italien : couronnée
d'une balustrade de pierre, d'un
dôme de plomb et d'un lanternon et
surmontée d'un ostensoir rayonnant,
cette restauration a coûté 800 000 €.
Originellement destinée au Saint-Sacrement,
cette chapelle a été dédiée au culte
de saint Vincent
Ferrier de 1956 à mai
2018. Elle est actuellement vide et
en attente d'une nouvelle
affectation liturgique. Peut-être un
baptistère. L'autel-tombeau de saint
Vincent Ferrier, qui s'y trouvait, a
été transféré dans le croisillon
Nord.
Chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde
Elle abrite un retable-lambris de style
Louis XV (arabesques
de palmettes et de plumes, moulures
gondolées…). La niche centrale,
bordée de panneaux moulurés, bleus
rehaussés d'or, et couronnée d'un
fronton circulaire sommé d'une
croix, abrite la statue de
Notre-Dame-de-Miséricorde, en bois
peint du XVIIIème siècle.
Elle abrite également une peinture
de la Vierge
à l'Enfant réalisée
par Pierre-Louis
Delaval en 1836. On
peut également y voir un vitrail
représentant saint
Yves, patron des
"recteurs" bretons, et un
trois-mâts, sans doute offert en ex-voto à
saint Vincent
Ferrier (réalisation
du début du XIXème siècle mélangeant
des éléments de diverses époques). |
Le chœur
Le chœur est
rénové en 2003 pour répondre
aux normes liturgiques
préconisées par le Concile
Vatican II.
Le nouvel autel liturgique
ainsi aménagé est un simple
bloc de marbre blanc posé à
niveau, sans être surélevé.
Des reliques de Saint Vincent
Ferrier et du
Bienheureux Pierre-René
Rogue y ont
été scellées, puisque la
cathédrale s'honore
d'abriter leurs tombeaux.
A propos de
reliques, en
réalité, la
cathédrale-basilique
en détient
énormément. Deux
tableaux les
présentent dans
une description
dont le lien est
directement
accessible
ici.
se référer au
chapitre dédié à
la
"cathédrale-basilique
Saint Pierre" du
fichier en
accès.
|
L'ambon est
une pierre haute, taillée
dans le même marbre blanc
pour marquer la
complémentarité des deux
lieux que sont l'autel et
l'ambon. Légèrement concave
au sommet, l'ambon est
recouvert d'une tablette en
bois pour devenir pupitre de
lecture.
La cathèdre est
située juste derrière
l'autel. L'arrondi de son
dossier reprend l'arrondi de
l'ambon, mais convexe. De
part et d'autre, sont
disposées en hémicycle les stalles du presbytérium.
Outre l'autel liturgique
actuel, le chœur abrite
trois autres autels en marbre
de Carrare,
réalisés par les frères
Fossati (marbriers de
Marseille) datant du XVIIIème siècle:
il s'agit de l'ancien maître-autel,
de l'autel saint
Pierre à
gauche, et de l'autel saint
Paul à
droite.
L'ancien
maitre-autel, œuvre de
Davide Fossati, date de 1771
et a été consacré le 14
septembre 1777. Il n'est
plus utilisé aujourd'hui,
cependant, il est mis en
valeur comme "retable de
gloire" pour la Croix
Glorieuse dorée, toujours
illuminée, qui domine le
sanctuaire.
De type autel-tombeau,
les deux gradins qui
délimitent le plan tabulaire
servent de support au haut tabernacle massif
dont les volutes sculptées
complètent le style
baroque de
l'ensemble, notamment par la
posture extasiée des deux
anges adorateurs qui
l'encadrent.
Les deux petits
autels, disposés en avant et
adossés aux piliers
antérieurs du transept, sont
une réplique miniature du
maître-autel, mais sans
tabernacle, ni anges
adorateurs. Par contre,
au-dessus de chacun d'eux,
un retable-lambris en bois
sert de niche aux immenses
statues en marbre blanc,
réalisées en 1776 par
Christophe Fossati. Les
panneaux chantournés (boiseries
du XVIIIème siècle),
se prolongent vers l'arrière
en formant retour à
l'intérieur du chœur. |
Cœur de la
Cathédrale-Basilique Saint
Pierre |
Le déambulatoire
Le chœur est entouré
d'un très large
déambulatoire destiné à
canaliser les pèlerins
venus prier sur la tombe
de saint Vincent
Ferrier, au Moyen
Âge. Comme
le pavillon
basilical situé
dans le chœur, une
plaque en marbre
rappelle l'affiliation
de la
cathédrale-basilique à
la basilique
Saint-Pierre de Rome.
La chambre du Trésor,
ornée de boiseries de style
Louis XVI,
est aménagée en 1782 dans
l'ancienne salle
capitulaire du
déambulatoire. On y
accède par un escalier.
Le trésor rassemble une
collection d'objets
d’art religieux qui
proviennent de plus de
vingt communes du
Morbihan : coffret de
mariage en bois
recouvert de parchemin
(XIIème siècle) peint
des scènes médiévales
(chasse, tournoi,
châtelaine et son
ménestrel), croix
reliquaire en or et
vermeil (XIIème siècle),
deux crosses en ivoire
(XIIIème siècle), missel et graduel (XVème siècle), pyxide en
ivoire (XVème siècle),
nombreuses pièces
d'orfèvrerie sacrée
(XVIIème et
XVIIIème siècles),
documents et livres
anciens, dont l'enquête
de canonisation de
saint Vincent
Ferrier. |
Les croisillons
Croisillon Sud -
Chapelle Notre-Dame
de Lourdes
Le croisillon Sud
du transept constitue
une grande chapelle
appelée chapelle
Notre-dame-de-Lourdes.
C'est l'endroit
de l'ancienne porte
des Ducs. Les
vitraux
correspondants
montrent la première
communion de
Françoise d'Amboise.
Au-dessus, on trouve
saint Pierre. À
gauche se trouve une
peinture de
l'ascension de sainte
Pétronille.
Avant la révolution
ce lieu abritait la
tombe de saint
Gwenaël.
À droite de l'autel,
une pierre tombale
gravée signale que
les restes de la
Vénérable Catherine
de Francheville,
(1621-1689) ont été
transférés en cet
endroit, en 1998.
Elle fut la
fondatrice de
l'Œuvre des
Retraites et de la Congrégation
des religieuses du
même nom. |
Croisillon Nord
- Tombeau de
Saint Vincent
Ferrier
Le croisillon
Nord du transept
s'ouvre vers
l'extérieur par
le très beau
portail des
Chanoines. Il
est surmonté
d'un vitrail
représentant
saint Vincent
Ferrier.
Ce croisillon
Nord qui, à
partir de 1956,
avait été réduit
à n'être qu'un
lieu de passage,
héberge depuis
mai 2018 le
tombeau de Saint
Vincent Ferrier.
C'est en
prévisions des
manifestations
jubilaires du
600ème
centenaire de la
mort du saint (5
avril 1419), que
les services de
l'Etat ont, en
2018, réaménagé,
ce lieu en
chapelle dédiée
au culte de
saint Vincent
Ferrier, avec le
souci de lui
redonner son
historicité. Les
deux portes
ouvrant sur la
rue des
Chanoines ont
été maintenues
mais dissimulées
dans les
boiseries.
On y retrouve
donc
l'autel-tombeau
de saint Vincent
ainsi que le
très beau
reliquaire en
forme de buste
de vermeil
réalisé en 1902.
Sur le pourtour
de la partie
haute des
boiseries, est
déployée la tapisserie
d'Aubusson de
1615 qui relate
sur 28 mètres de
longueur, sept
miracles
attribués au
saint ainsi que
la scène de sa
canonisation en
1455 et le
portrait du
donateur,
l'évêque de
Vannes Jacques
Martin de
Belle-Assise.
Le croisillon
Nord abrite
aussi deux
peintures, l'une
de Gosse datant
de 1945, l'autre
de Mauzaise
effectuée en
1831. La
première dépeint
la mort du
saint, et la
seconde le
représente
prêchant aux
infidèles. |
Les
sépultures
Les évêques
ont le
privilège
d'être
enterrés
dans leur
cathédrale.
Aujourd'hui,
la
cathédrale
abrite
encore une
quinzaine de
tombeaux
repérés par
une
inscription,
une dalle ou
un
médaillon.
Les quatre
tombeaux les
plus
remarquables
sont
identifiés
par un
monument
relativement
imposant.
Mgr Sébastien de Rosmadec
Situé dans la chapelle axiale, sur le mur Nord (côté de l'évangile) ; c'est un sarcophage en marbre, surmonté d'une arcade et d'attributs divers.
On peut y lire sur une planchette : Hoc in monumento quiescit corpus Sebastiani de Rosmadec, Venetensis episcopi. Mort le 29 juillet 1646. |
Mgr François d'Argouges
Toujours dans la chapelle axiale, et en face du précédent, le tombeau est un monument porté par quatre pilastres à chapiteaux corinthiens.
On y voit le prélat agenouillé sur un prie-Dieu et une inscription : D. 0 M. Francisco d'Argouges, Venetorum Britonum episcopo… Obiit idibus martiis anni M. DCC. XVI. Monumentum hoc soror piissima Susanna d'Argouyes de Creil fratri charissimo moerens posuit. |
Mgr de Bertin
Situé dans la chapelle du Sacré-Cœur, au côté sud de la nef, il fut construit par Christophe Fossati, de Marseille.
De marbre blanc, il est surmonté de la statue agenouillée du prélat.
On y lit : Hoc in perpetuum suoe venerationis et gratitudinis pignus dilectissimo et illustrissimo D. D. Carolo Joanni de Bertin Episcopo Venetensi Cothedralis hujusce ecclesioe restauratori munificentissimo monumentum erexit Capitulum Venetense anno Domini 1777. Obiit die 23 septembris anni 1774. |
Mgr Bécel
Situé dans la chapelle de Sainte-Anne, il a été élevé par souscription publique.
Il est en marbre blanc et consiste en un sarcophage, surmonté de la statue agenouillée de l'évêque.
Ce monument est l'œuvre de Le Roux, de Paris.
On y lit l'inscription suivante : D. .D. Joannes Maria Bécel, Ep. Veneten - Natus kal. Aug. M. DCCC. XXV Vixit in pontificatu - annos XXXI. Obiit VIII idus Novembris MDCCCXC VII.- In Pace (abbé Le Mené). |
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Le Grand
Orgue
Debierre
Le Grand
Orgue de
la
Cathédrale
de
Vannes
est
aujourd'hui
un
instrument
de 35
jeux
reconstruit
entre
1884 et
1895
par Louis
Debierre,
facteur
d'orgues
Nantais,
dans un
ancien
buffet
datant
de 1740.
Il a été
restauré
en 1985
par
Thibaud
et
Madigout.
Historique
de sa
construction
C'est en
1740,
sous
l'épiscopat
de
Monseigneur
Antoine
Fagon,
que le
chapitre
de la
Cathédrale
décide
de
passer
un
marché
pour la
création
d'un
nouvel
orgue,
remplaçant
celui,
vétuste,
du
XVIIème
siècle.
Autour
de
Marcellin
Tribuot,
le
facteur
d'orgues,
sept
personnes
travaillent
à la
réalisation
de la
tribune
et du
buffet :
un
architecte,
Pierre
Bourgogne,
un
dessinateur,
le sieur
Renaud,
un
menuisier,
Guyot,
un
charpentier,
Thomazic,
deux
tourneurs
sur
bois, M.
Pintier
et
Michel
Housset,
et deux
sculpteurs,
Jean
Véniat
et
François-Joseph
Lottembert.
Les
travaux
commandés
en 1740
seront
terminés
deux ans
plus
tard.
Deux
équipes
se
partagent
le
travail :
l'une
s'occupe
de la
tribune,
l'autre
du
buffet.
La
tribune
La
tribune
est
soutenue
par six
colonnes
doriques
à fût
lisse et
chapiteau
mouluré
reposant
sur des
bases
quadrangulaires
maçonnées
en
granit,
dont la
partie
supérieure
est
constituée
d'une
pierre
plus
large
traitée
en quart
de rond,
rebord
et
doucine
avant de
reprendre
une
forme
carrée
sous le
tore de
la
colonne.
Quatre
de ces
colonnes
sont
placées
sous
l'instrument,
une de
part et
d'autre
de la
porte
occidentale
et deux
sous le
bord
extérieur
de la
tribune.
Les deux
autres
sont un
peu en
retrait
par
rapport
aux
précédentes
et sont
placées
aux
extrémités
Nord et
Sud à
hauteur
des
premières
chapelles
latérales
de la
nef.
Le plan
de la
tribune
est donc
légèrement
trapézoïdal.
Sa
décoration
est très
sobre :
divisée
en deux
par une
corniche
en
ressaut,
elle est
composée
pour la
partie
basse,
ou
entablement,
d'une
frise
alternant
triglyphes
et
métopes
lisses
et pour
la
partie
haute,
l'appui
de la
tribune,
d'une
série de
panneaux
moulurés,
rectangulaires,
horizontaux
et
verticaux.
Les
buffets
d'orgue
L'orgue
est
constitué
de deux
buffets :
le
positif
et le
grand
orgue.
Le
positif
est
placé en
encorbellement
au
milieu
de la
tribune.
Il
comprend
trois
tourelles
semi-circulaires
de cinq
tuyaux.
La plus
petite,
placée
au
centre,
est
encadrée
de deux
plates-faces
de cinq
tuyaux
également.
La base
des
tourelles
est
ornée
d'une
grosse
moulure
se
terminant
sous
chacune
d'elles
par un
cul de
lampe
godronné
terminé
en
pointe
par une
toupie.
Leur
sommet
est
couronné
d'une
large
corniche
moulurée
sur
laquelle
repose
une
corbeille
de
fleurs.
La
mouluration
des
plates-faces
descend
vers la
tourelle
centrale
en un
mouvement
chantourné
très
simple.
Le
massif
du
grand-orgue
est
composé
de trois
niveaux
de
panneaux
moulurés,
carrés
au
niveau
inférieur,
rectangulaires
horizontaux
au
niveau
médian
et
rectangulaires
verticaux
au
niveau
supérieur.
Les
moulures
des
panneaux
de ce
niveau,
les plus
proches
des
grandes
tourelles
latérales
sont
incurvées
vers le
haut et
celles
des
panneaux
du
centre
vers le
bas,
laissant
la place
aux culs
de lampe
des
tourelles
centrales.
Deux
sculptures
cariatides
Épousant
la forme
renflée
des
joues du
massif,
deux
sculptures
monumentales
soutiennent
les
grandes
tourelles.
Il
s'agit
des
cariatides
sculptées
par
Véniat
et
Lottembert.
Elles
représentent
des
bustes
d'Hercule
surgissant
d'une
queue de
poisson
savamment
enroulée
et
terminée
à
l'extrémité
par une
feuille
d'acanthe.
Les
bustes
sont
ceints
d'une
dépouille
de lion
(le lion
de
Némée)
dont on
voit les
pattes
pendre
au nœud
de la
ceinture.
Leur
tête est
coiffée
d'un
turban,
le bas
du
visage
est
couvert
d'une
barbe
bouclée,
les
cheveux
longs
tombent
en
vagues
sur le
cou.
Les
personnages
soutiennent
à deux
mains et
avec la
tête le
poids
fictif
de la
tourelle
par
l'intermédiaire
d'une
sorte de
coussin
qui est
orné de
deux
petites
toupies
(il en
manque
une sous
celui de
gauche).
Les
torses
sont
puissamment
musclés
et les
traits
des
visages
sont
sculptés
avec
énergie,
l'expression
de
l'effort
marquant
profondément
les
yeux,
les plis
du front
et de la
bouche.
Ces
cariatides
font
beaucoup
penser
dans
leur
facture,
leurs
proportions
et le
sujet
même,
aux
figures
de proue
des
navires,
telles
qu'on
pouvait
les voir
au
XVIIIème
siècle
dans les
ports de
Lorient
ou de
Brest.
L'étage
de la
tuyauterie
reprend
la
disposition
du
positif,
alternant
tourelles
et
plates-faces ;
il
comprend
cinq
tourelles
de cinq
tuyaux
et
quatre
plates-faces
de sept
tuyaux
dont les
bouches
montent
vers le
centre,
allant
dans le
sens
inverse
de la
pente
très
accentuée
de
l'entablement
des
plates-faces.
La
décoration
est la
même que
celle du
buffet
et du
positif.
Seul le
couronnement
des
tourelles
diffère.
Au
centre,
la plus
petite
sert de
support
à une
grosse
horloge
à
chiffres
romains,
dont le
cadre
est
sculpté
de
motifs
végétaux,
une
corniche
supportant
à droite
et à
gauche
un petit
pot à
feu.
Au-dessous
de
l'horloge
un
angelot
joufflu
a
suspendu
son vol
et
attire
l'attention
de sa
main
droite ;
de la
gauche
il tend
le doigt
vers le
cadran.
C'est
une
figure
du temps
originale,
le
vieillard
étant le
personnage
symbolique
le plus
habituellement
représenté.
Les deux
tourelles
intermédiaires
sont
couronnées
d'un pot
à feu
ventru à
décor
godronné.
La
partie
la plus
haute de
l'orgue
est
occupée
par deux
angelots
musiciens
qui
triomphent
au
sommet
des deux
grandes
tourelles.
Ceints
d'une
large
étoffe
qui vole
derrière
eux, ils
se
tiennent
debout
et
jouent
l'un de
la flûte
traversière
(à
gauche)
et
l'autre
du
hautbois
(à
droite).
La
simplicité
de la
composition
de ce
buffet,
ponctuée
par des
éléments
marquants
de
sculpture,
met en
valeur
la
tuyauterie
de
l'orgue.
La
conception
d'ensemble
est axée
sur
l'instrument
et non
sur la
construction
qui
l'accompagne.
Cependant,
cette
sobriété
caractéristique
du
milieu
du
XVIIIème
siècle
est
agrémentée
par la
liberté
de
création
des
sculpteurs
qui ont
ici fait
preuve
d'une
grande
maîtrise
et d'un
esprit
inventif
original. |
Le grand
orgue vu
de la
nef
Le grand
orgue vu
de la
nef
Sculpture
d'Hercule
à queue
de
poisson |
Les vitraux
Les vitraux forment un bel ensemble de la fin du
XIXème siècle. En effet ceux qui existaient au Moyen
Age ont été détruits dans les années 1770 lors de la
pose de la voûte de la nef et de la réfection du
chœur. Ceux qui décorent aujourd’hui la cathédrale
sont dus, pour la quasi-totalité d’entre eux, à
l’initiative de Monseigneur Bécel, évêque de Vannes
de 1866 à 1897.
Entre 1875 et 1878, l’atelier des peintres-verriers
Antoine Meuret et Frédéric Lemoine de Nantes a
réalisé les vitraux historiés du choeur, des
chapelles et des transepts, ainsi que les vitraux
décoratifs des fenêtres hautes qui donnent des
effets si surprenants d’éclairage à certaines
heures.
Seuls le vitrail de saint Pierre sur la façade est
dû à un atelier du Mans et le vitrail de la chapelle
des fonts baptismaux à l’atelier Lobin de Tours.
Dans la chapelle axiale – qui était alors la
chapelle saint Vincent Ferrier – deux beaux vitraux
consacrés à ce saint ont été ajoutés en 1885, dus à
l’atelier d’Edouard Didron, peintre-verrier
parisien.
Le Chanoine Buléon, curé-archiprêtre de la
cathédrale de 1906 à 1934, a voulu à son tour
enrichir la cathédrale de vitraux. Nous lui devons
les 3 vitraux des années 1927-1928 qui sont l’œuvre
du maître-verrier angevin Roger Desjardins. En voici
quelques-uns. |
30 novembre 2020
Note :
Informations issues essentiellement de 'Wikipédia',
'infobretagne.com' et
de 'cathedrale-vannes.fr'.
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