Croix de chemin de Hent Kerhars - Caouënnec-Lanvézéac

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Le survol des photos ci-dessous  permet de les agrandir. Bonne visite.

Localisation géographique

 
   

Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars Croix de chemin rue de Hent Kerhars

C'est une croix de chemin et de carrefour dans le cas présent. Elle est en effet à l'intersection de la route 'Hent Kerhars' avec celle dite 'Hent Castel Pic', à hauteur du N° 23.

Cet édicule date de 1861.

La construction de cet édicule comporte un emmarchement à trois degrés (trois marches ou trois niveaux) sur lequel repose un socle à griffes dont les arêtes supérieures sont chanfreinées. Le socle est monolithe en granite. Il porte sur une face visiblement des écrits dans un macaron, difficile à déchiffrer.

Ce socle supporte un haut fût sommé d'un croisillon monolithe en granite également, à branches courtes, de section cylindrique.

Un chapiteau en forme d'anneau assure la transition entre le fût et le croisillon.

En face avant du croisillon, on distingue, à l'avers, un christ en croix, au périzonium très court, représenté en train de mourir : tête légèrement penchée, bras et jambes droites. A l'envers, on voit la vierge Marie à l'enfant en demi-relief.

Le fût cylindrique présente des saillies qui ont la forme de boules ou de rugosités, imitant grossièrement un arbre. On dit que ces fûts sont épineux, bosselés ou écotés. Les écots sur le fût de la croix symbolisent les bubons (tumeurs) de la peste. Les vœux émis au pied de la croix de ce type étaient censés cesser la maladie !

Or, jadis, les malades venaient parfois gratter leurs plaies contre les écots, pensant guérir plus vite en priant mais en réalité, cela ne faisait qu'aggraver la situation en se sur-contaminant sur les lambeaux laissés sur le fût par les autres !

29 novembre 2020