Chapelle et crucifix Saint Dogmaël de Kerozeth (Pommerit-Jaudy) - La Roche-Jaudy

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Le survol des photos ci-dessous  permet de les agrandir. Bonne visite.

Localisation géographique

 
Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Chapelle Saint Dogmaël de Kerozeth Croix de placître de la chapelle Croix de placître de la chapelle Croix de placître de la chapelle Croix de placître de la chapelle Croix de placître de la chapelle Croix de placître de la chapelle Croix de placître de la chapelle Croix de placître de la chapelle Croix de placître de la chapelle Croix de placître de la chapelle /em>

La chapelle ainsi que la croix-crucifix Saint Dogmaël de Kerozeth se situent au hameau de Kerrod en l'ancienne commune de Pommerit Jaudy. En effet, cette commune de Pommerit Jaudy a fusionné, ainsi que Hengoat, La Roche Derrien et Pouldouran, au 1er janvier 2019 pour devenir la commune appelée désormais La Roche-Jaudy.

C'est une chapelle de plan allongé à nef unique et chevet plat construit en moellon de schiste avec pierre d'encadrement en granite. Le clocheton à l'aplomb du pignon Ouest.

Cette chapelle de fondation seigneuriale (blason) a été édifiée au XIVème siècle. La porte sud et la fenêtre du chœur date du XIVème siècle également, celle-ci est surmontée d'un blason illisible. L'édifice est hétérogène : le pignon Ouest pourrait avoir été remonté au cours du XVIIème siècle avec ouverture d'un œil de bœuf au Sud tandis que la fenêtre Sud en arc segmentaire est percée dans la première moitié du XIXème siècle.

La croix érigée au Sud du placître, en bordure de la route, date de la seconde moitié du XIXème siècle. Visible de la route, elle repose sur le muret d'enclos de la chapelle.

Elle est composée d'un socle cubique, monolithe en granite, aux angles supérieurs abattus, dits aussi 'à griffes'.

Sur ce socle, se dresse un haut fût, monolithe en granite également, de section cylindrique, à écots. On dit que le fût est écoté. Les écots sur le fût de la croix symbolisent les bubons (tumeurs) de la peste. Les vœux émis au pied de la croix de ce type étaient censés cesser la maladie !

Or, jadis, les malades venaient parfois gratter leurs plaies contre les écots, pensant guérir plus vite en priant mais en réalité, cela ne faisait qu'aggraver la situation en se sur-contaminant sur les lambeaux laissés sur le fût par les autres !

Le fût se t est doté d'un chapiteau à couronne, serti de deux cavaliers mis en place à titre de protection préventive afin d'éviter tout risque de cassure de l'édicule.

Le fût est sommé d'un croisillon, de section cylindrique, à grandes branches. Il est orné d'un Christ en croix, sculpté en  demi-bosse. Au dessus de la tête du Christ, on distingue un phylactère circulaire ou 'Titulus Crusis' portant  le texte 'INRI'  qui est l'abréviation du latin "Jesus Nazarenus Rex Iudaeorum" qui signifie : "Jésus le Nazôréen, roi des Juifs".

Les pieds du christ crucifié reposent sur un suppédaneum de forme triangulaire.

Cet édicule, considéré comme une croix ou un calvaire, est plus exactement  un crucifix puisque le seul personnage présent sur la croix est le Christ crucifié. C'est même un crucifix dit 'de peste' puisque le fût présente des écots en rappel des bubons de la peste.

05 mai 2019