Oratoire et croix, Rubudas - Tonquédec |
|
Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas Oratoire et croix de Rubudas |
Cet ensemble se trouve sur la gauche la route Stang Ar Clan qui va du bourg de Tonquédec et qui rejoint le hameau Le Minihy. L'oratoire marque l'endroit où aurait dû être construite, au début du 18ème siècle, la chapelle du dernier seigneur de Tonquédec, le seigneur du Quengo. La construction de cette chapelle a été interrompue par la mort de la comtesse de Quengo de Tonquédec. Cet oratoire est situé au milieu du mur du fond qui devait être le pignon arrière de la chapelle. On y voit très clairement les fondations des murs qui devaient être la chapelle. L´oratoire est dédié à la Vierge Marie. Il est daté (1713). Derrière cet oratoire, jouxte une croix monumentale . Cette croix est composée d'un haut fût de section cylindrique, monolithe, en granite gris sommé d'un chapiteau en forme de nœud-boule qui assure la transition entre le fût et le croisillon. Le croisillon, de section octogonale, ne porte pas de sculpture. Il est légèrement incliné . Cette croix date de 1734. Dans l´ancien régime, la justice était rendue non loin de là, à l'auditoire de Rubudas. C'est une belle demeure du XVe siècle qualifiée de centre juridique du pouvoir seigneurial. Le vicomte de Tonquédec y rendait basse et haute justice, c'est-à-dire que les sentences pouvaient aller jusqu'à la peine de mort. Les juges siégeaient quatre fois par an à l'auditoire de Rubudas. Le siège de la juridiction des Coëtmen illustre encore la belle architecture des manoirs du XVème siècle. 12 mars 2019 |